Monsieur le Maire vous informe :

 

Chères Plesséiennes, Chers Plesséiens,

 

J’ai rencontré hier un responsable de la société Covage pour faire le point sur les difficultés que nous subissons.

 

Il convient de rappeler quelques points importants :

• La commune n’est pas le donneur d’ordre sur la fibre et n’est pas propriétaire des installations.

• L’action que je mène vient d’une démarche volontariste pour peser sur la résolution des difficultés que nous rencontrons.

 

Voici les éléments qu’il est possible d’apporter à ce jour :

• Contractuellement, pour les abonnements des particuliers, votre Fournisseur d’Accès à Internet (FAI) n’a pas de délai minimum pour rétablir votre ligne si elle est coupée.

• Contractuellement, Covage a un délai de 10 jours à partir de la réception d’un ticket de la part d’un FAI. Son délai réel est de 6 jours en ce moment.

• Pour les créations de prises, Covage a 3 mois pour réaliser un nouveau branchement.

• Le Plessis-Pâté est particulièrement développé sur le nombre de prises déployées (53%).

 

La difficulté actuelle vient de la multiplication des intervenants depuis l’arrivée des grands opérateurs (sauf Free qui réfléchit toujours). Elles viennent aussi des conséquences des directives légales de l’ARCEP, qui ont imposé la mise en place du « mode STOC » (sous-traitance d’opérateurs commerciaux) ce mode consiste à ce que les raccordements et maintenances se fassent directement par les FAI et non plus en mode « OI » (opérateur d’infrastructure), comme c’était le cas initialement.

 

Le responsable de Covage déplore la multiplication des sous-traitants, qui pour certains ne sont pas autorisés, ainsi que le déficit de formation de certains techniciens.

 

J’ai rappelé l’effort que fait la commune pour tenter de contrôler ces problèmes alors que cela n’entre pas dans notre champ de compétence. Cependant, je considère que la commune est légitime pour aider les Plesséiens dans leurs démarches et d’autant plus dans la résolution de leurs difficultés.

 

Il y a-t-il des raisons d’espérer ?

D’ici janvier 2022, la législation passera en « STOC II ». Cela implique un surcroît de contrôle interne des opérations des techniciens. Les opérateurs espèrent qu’en introduisant plus d’intelligence artificielle dans les protocoles d’intervention, les erreurs humaines pourront se tarir. Je reste circonspect sur ce sujet.

 

J’ai écrit à Cédric O, Secrétaire d’État au numérique, sur ce dossier avec de nombreuses preuves à l’appui grâce à vos témoignages. J’aurai l’occasion prochainement de le revoir, pour échanger de vive voix ensemble.

 

La commune reste mobilisée dans ce combat.

 

Votre Maire,

Sylvain Tanguy